Etude de sol de conception G2

Si vous construisez une maison sur un terrain constructible, vous devez désormais réaliser une étude de sol de conception. C’est obligatoire depuis la récente loi Elan de 2020 pour les terrains situés en zone d’aléa d’argile gonflante moyen à fort.

Au-delà de cette obligation, il a toujours été recommandé de réaliser une telle étude. Ne serait-ce que pour identifier les risques naturels et adapter les dispositions constructives de votre future maison.

Découvrez ce qu’est l’étude de sol G2. Sachez-en plus sur la loi Elan et l’obligation d’étude de sol de conception. Apprenez également à faire la différence entre les différentes sortes d’études de sol.

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Études de sol de conception G2 AVP et G2 Pro

Il existe plusieurs types d’étude de sol : études de sol G1, G2, G3, G4 et G5. Chacune de ces études peut se réaliser dans différents cas de figure.

Celle qui nous intéresse ici est l'étude de sol de conception G2. Elle a pour objectif de définir la conception des ouvrages géotechniques en les dimensionnant précisément. Cette étude de sol détermine aussi les risques géotechniques notamment les risques naturels liés aux sols.

Dans le cadre d’un projet de construction de maison, l’étude de sol nécessaire est l’étude G2. Elle passe généralement par 3 phases :

• G2 AVP pour la phase d’avant projet (définition et comparaison des solutions envisageables pour le projet)
• G2 Pro pour la phase projet (conception et justifications du projet)
• G2 DCE pour la phase de dossier de consultation des entreprises (choix de l’entreprise pour le marché de travaux)

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A quoi sert l’étude de sol G2 ?

Le sol est un matériau complexe. Le connaître est nécessaire pour construire correctement votre future maison ou aménagement (extension, garage, surélévation…).

L’étude de sol G2 est indispensable pour définir le bon type de fondation et la profondeur de ses dernières. Elle réduit le risque de voir apparaître des fissures structurelles sur votre maison.

L’obligation d’étude de sol G2 dans le cadre de la loi Elan

La loi Élan de 2020 a rendu obligatoire l’étude de sol pour les nouveaux projets de construction et aussi la vente de terrains constructibles, sous certaines conditions.

Etude de sol G1 pour la vente d’un terrain constructible

Le vendeur d’un terrain constructible se situant en aléa d’argile gonflante moyen à fort, doit impérativement réaliser une étude de sol G1. Cette étude est ensuite transmise à l’acquéreur du terrain afin de le prévenir des risques liés à son achat.

Etude de sol G2 pour un projet de construction ou réhabilitation

Pour les projets de construction (nouvelle maison, construction d’une extension ou d’un garage…), la loi Elan prévoit aussi la réalisation d’une étude de sol. Il s’agit de l’étude de sol G2. Cette étude concerne également les projets de réhabilitation comme la surélévation d’un bâtiment.

Elle est obligatoire pour les terrains situés en aléa d’argile gonflante moyen à fort. La compréhension des risques du sol et l’adaptation de la construction (fondations en particulier) sont les objectifs de l’étude de sol G2 qui est à la charge du maître d’ouvrage.

Les objectifs de l’étude de sol G2

L’étude de sol G2 est obligatoire sous certaines conditions (voir plus haut). Elle est dans tous les cas toujours recommandée pour dimensionner les fondations et autres dispositions constructives du bâtiment aux contraintes du sol. Voici quelques-uns des objectifs de l’étude de sol G2.

• Comprendre les caractéristiques du sol et identifier les risques naturels (argile gonflante par exemple)
• Définir les dispositions constructives du bâtiment notamment compte tenu des risques identifiés
• Concevoir le système de fondations adapté à la future construction et aux contraintes du sol (type de fondations, profondeur d’ancrage…)
• Optimiser, par conséquence, le coût de réalisation des fondations et de manière générale de l’ouvrage
• Apprécier les risques géotechniques et techniques et valoriser cette connaissance auprès des assureurs pour la souscription de la police d’assurance dommages-ouvrage (économie sur la prime d’assurance par exemple)

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